021 - De la photo lifestyle à la publicité - Ludovic Ismaël

Podcast

30 juil.

La première fois que j’ai entendu parler de mon invité de cette semaine, je me suis dit “ce mec est super cool”. Photos de festivals (à une époque où ça n’était encore à la mode de le faire), publicitaires, projets personnels centrés sur les voyages et la découverte de l’autre, photo de profil Facebook qui respire la coolitude, tout parlait pour lui. Après quelques heures en sa compagnie, bonne nouvelle: non seulement j’avais raison, mais en plus il est accessible et intéressant, et vous allez pouvoir en profiter.

Dans cet épisode, nous allons parler de produire de la qualité plus que de la quantité, de trouver sa vocation en photographiant une famille aborigène en Australie, de Sumo, de voyages, de prendre son temps pour faire des photos propres et avoir le moins de retouches possible, nous définissons ce qu’est un portrait lifestyle, nous parlons d’authenticité dans la publicité, de faux-tographes et de respect, mais surtout, il nous explique comment, lui, il a eu des revenus de la photo pendant le confinement.

Bienvenue dans l’oeil de Ludovic Ismaël.

A propos de l’invité: Ludovic Ismaël

Site web : https://www.ludovicismael.com

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Legos de l’épisode:

« C’est pas parce qu’on fait plus de photos qu’on aura plus de résultats... c’est le classique qualité au delà de la quantité »
« (il faut) prendre son temps et préparer son shoot, réfléchir à la prise de vue et faire le moins de retouche possible »
« Une question à se poser, tous les photographes: avec qui on aimerait bien boire un verre et discuter de tout, au delà de la photographie »
« C’est pas forcément moi et ma photo, c’est le rapport à l’autre »
« Le lifestyle, c’est une scène de vie qui raconte quelque chose et c’est souvent une série photo »
« Dans la publicité il y a une mode du lifestyle car les gens ne sont plus dupes et sont en recherche d’authenticité »
« Mon background pub fait que je me dis qu’il y aura un logo en bas à droite de la photo, c’est bien et c’est pas bien, mais ça fait partie de mon ADN »
« Aujourd’hui tout le monde est faux-tographe »
« Aujourd’hui tout est instagramable, tous les lieux sont découverts avec la géolocalisation, et maintenant on prend des portraits dans les rue en voyage pour nos feeds Instagram et il n’y a plus trop de respect »